
Les Comores reviennent de loin. En 1975, année d'adoption de la loi sur l'IVG en France (loi portée et défendue par la ministre Simone Veil), le journaliste Daniel Junqua rappelait qu'aux îles Comores, les habitants pratiquaient «[...] un Islam que des Libyens, en visite au mois de décembre dernier [1974] dans l'archipel, qualifiaient de “médiéval”. Dans ce contexte, les mots et les valeurs occidentales n'ont plus le même sens et ne constituent qu'un rituel» (Daniel Junqua: Comores. Responsables traditionnels et jeunes élites. Un inquiétant exemple de décolonisation «à la française», Le Monde diplomatique, avril 1975, p. 15.). Les Comores, pays qualifié de «médiéval», donnent le merveilleux exemple de la libération des m½urs et de la liberté sexuelle, depuis la création du Parti politique des Homosexuels et des Partenaires sexuels, un parti qui a vocation première et pour prétention ultime l'installation à la tête de l'État.
Ce qui est édifiant dans l'affaire, c'est que, dans leur immense intelligence, les Comoriens ont fait preuve d'un pragmatisme à toute épreuve, évitant les débats de société et les lois qui divisent inutilement le pays, et ont déployé ce sens des réalités qui fait le charme de la vie politique aux Comores: ils ont créé leur parti sans s'appuyer sur une loi, et attendent le moment où ils pourraient accéder au pouvoir. Aux États-Unis, avant son élection du 3 novembre 1992, le candidat William «Bill» Clinton avait promis aux homosexuels le droit d'entrer au sein de l'Armée. Mais, une fois élu, il se rendit compte que sa promesse était difficile à tenir. Questionné par les homosexuels, il s'était contenté de leur dire: «Si on ne vous demande rien, ne dites rien». En d'autres termes, «Vous n'avez pas besoin de crier sur les toits que vous êtes homosexuels!».
C'est ce qui s'est passé aux Comores, où le fameux parti a été créé sans que ses promoteurs ne se sentent dans l'obligation de faire état de leurs préférences sexuelles. Le parti a été créé. C'est tout. Mais, dans un pays où tout se sait, tout le monde est au courant de la joyeuse comédie. Les Comoriens rient sous cape et en parlent sous le manteau. Cela s'appelle «sauver les apparences et les meubles de famille». L'avantage de ce Parti d'Homosexuels et de Partenaires sexuels, c'est que, aucun grincheux n'osera parler de «népotisme», puisque les membres du fameux parti n'ont pas un lien matrimonial légal. Ils font des choses sur le plan sexuel, c'est tout. Or, une riche expérience politique permet de tirer des conclusions édifiantes sur la nomination des partenaires sexuels dans les Assemblées parlementaires, à la tête des ministères et à la direction des sociétés d'État. En d'autres termes, les Comores ont réinventé le sens de la famille.
En réalité, le lancement de ce brillant parti ne pouvait rater car mené d'une main de maître par un homme qui porte sur son être un long passé de pédophilie homosexuelle qui lui avait valu un exil loin des Comores. Mais, comme l'habitude a pris la décision d'être une seconde nature, il reprit ailleurs ses pratiques homosexuelles, mais sur des adultes. Il se fit éjecter du pays de résidence dans les conditions les plus scandaleuses et les plus honteuses. On en rit encore dans les salons cossus des Comores et dans ceux des Comoriens de France, où l'histoire «tourne en boucle». Personne ne peut empêcher les Comoriens de jaser.
Donc, les Comores sont devenues le champ d'expérimentation du mouvement partisan ayant un caractère purement et exclusivement sexuel et homosexuel. Dès lors, Daniel Junqua – que j'avais rencontré au Maroc le 28 mai 1998 – doit revoir ses classiques sur les Comores, car le pays a beaucoup évolué depuis 1974, en 40 ans donc. C'est quand même étrange que l'évolution qui a du mal à se faire une place dans les pays occidentaux, jugés plus réceptifs au progrès de la société, trouve aux Comores une terre d'élection. Comme quoi le progrès sociétal peut venir d'un pays conservateur qui s'arrange avec l'Islam et avec une tradition impitoyable.
Ce qui fait rire, c'est quand les promoteurs du Parti des Homosexuels et des Partenaires sexuels se comportent comme s'ils croyaient que les Comoriens ne savaient pas. Belle erreur! Tout le monde sait et regarde avec mépris les chantres de «l'ordre moral» se vautrer dans des pratiques sexuelles interdites par l'Islam. Tout le monde ment à tout le monde, dans la mesure où les faux moralisateurs s'en tiennent à leur position «moralisatrice», et le peuple fait semblant d'y croire. C'est d'une hypocrisie... Mais, l'homosexualité politique est un facteur d'enrichissement à très grande vitesse (TGV) car, dans la confrérie, on ne fait pas entrer de petits pédés de quartiers, mais des pédés de luxe, ayant pignon sur rue. On reste entre gens qui savent vivre.
Une vieille expérience d'homosexualité politique a été très concluante pour les intérêts du clan. Les liens ont été resserrés. L'appétit venant en mangeant, les chantres de l'homosexualité politique ne veulent qu'une chose: réinstaller l'homosexualité politique au pouvoir aux Comores en 2016. Cependant, cette fois, il serait honnête d'inscrire l'homosexualité politique sur les statuts de leur éblouissant et brillant parti afin de créer toutes les conditions de la transparence. Il y va de l'avenir de la démocratie aux Comores. Il est certain que si le Parti de l'Homosexualité politique avait le courage politique d'assumer ses responsabilités politiques, les Comores auraient fait école. Or, dans l'état actuel des choses, le débat échappe à l'espace public, et les chercheurs des universités étrangères ne pourront pas se joindre à la communauté scientifique comorienne pour traiter le problème à un niveau universitaire. Or, la question doit relever de la sphère du politologue et ne pas être l'apanage du seul pamphlétaire.
Pour une fois que les Comores offrent au reste du monde l'étendue de leur culture de «tolérance» dans un domaine très sensible, il faut que cela se sache. De grâce, ne privons pas le reste du monde de nos belles inventions politiques. Il faut que les choses se passent dans la transparence, pour que le reste du monde sache que les Comores ont créé le premier Parti de l'Homosexualité politique. Nous serons même nombreux à en faire la promotion sans avoir à en faire déplacer les promoteurs quand il fait chaud en été et quand il fait froid en hiver. Il est même certain que si le Parti de l'Homosexualité politique s'assume comme il faut, différents organismes étrangers de lutte contre l'homophobie et pour la tolérance en matière sexuelle viendraient en aide à cette organisation politique, qui ne serait plus obligée de recourir à des procédés dangereux pour les Comores afin de renflouer ses caisses. Dès que les choses se font dans la clarté, le reste sera plus facile à gérer.
En attendant, les Comoriens suivent avec une attention méprisante l'activité politique de l'homosexuel politique le plus encombrant des Comores suivi de la cohorte de ses partenaires sexuels. Ne perdons pas espoir. Si les Comores ont pu arriver à un tel niveau d'évolution de la société, il ne fait pas de doute que demain, elles réussiront mieux dans le domaine de la bonne gouvernance et du développement économique et social. Un développement en entraînera forcément un autre. Et, on ne peut que se réjouir de voir les Comores devenir une terre fertile en idées politiques «du présent et de l'avenir». Le progrès sociétal et social se fait ainsi, à doses homéopathiques. C'est le progrès, et personne n'arrête le progrès.
Par ARM
lemohelien.com
OMAR, Posté le jeudi 23 janvier 2014 05:00
Toutes mes excuses aux fidèles lecteurs du blog Mlimadji, car je vous avoue que la vulgarité et l'impolitesse ne font pas partie de mon vocabulaire quotidien, mais cet article m'a mis hors de moi. Car reconnaissez avec moi qu'un homme du seul fait de croire connaitre quelques bribes de la langue de molière, puisse s'arroger le droit d'écrire et de traiter les milliers de membres d'un parti politique d'homosexuels, de pédophile et de pédés, c'est trop.
Si ce double docteur en je ne sais quoi, pouvait mettre ses connaissances au service de son pays au lieu de passer toute sa vie à rédiger de longues diatribes quotidiennes, critiques, révoltantes et dégoutantes, pouvait donc je dis bien, proposer des idées et solutions innovantes et à même de développer son pays, d'origine, en le sortant du gouffre où ses congénères l'ont enfoncé, ce jour là je le congratulerais en toute sincérité et là il ne serait pas comme il s'est qualifié lui même dans un précédent article, sur sa castration, un "gnombé ya moili".
Il m'est parfois arrivé de lires sans pouvoirs les finir, ses très longs articles, et je vous avoue qu'à part l'étalages de belles phrases bien agencées, je ne suis jamais arrivé à le situer? Ni avec le pouvoir (qui lui a échappé), ni avec l'opposition. Il tire toujours à boulet rouge sur tout ce qui bouge, je le qualifierais presque d'anarchiste, et vous n'avez qu'à voir pour qui il roule pour 2016 et ce n'est pas moi qui vous le dirait, pour comprendre son atypisme doctorante.
Ce n'est pas faire de la politique que de proférer des insultes à tout va, car on sait tous que la critique est toujours aisée, c'est contribuer au développement qui est le plus important et le plus difficile.
Enfin je remercie l'équipe du blog Mlimadji d'avoir eu le courage de publier mon droit de réponse, car il est nécessaire que les insulteurs, calomniateurs professionnels sachent qu'ils ne détiennent pas le monopole de la vulgarité, et que des réponses cinglantes peuvent être données à leurs outrages et diffamations.
J'epère qu'on va en rester là et dorénavant laisser la place à la politesse, à la courtoisie et à une forme de galanterie politicienne, car les insultes n'ont jamais grandi ou honoré, quoi, ou qui que ce soit.
Toutes mes excuses pour ma précédentes dérive verbales et mes remerciement réitérés, au blog Mlimadji, que j'éspère voir, contribuer à une véritable politique constructive du pays à travers les débats positifs qu'ils vont continuer à publier et non de rabaissantes et dégénérescentes élucubrations innutiles.
Bonne journée à tous sous ce froid glacial et pluvieux
OMAR