
C'est une passagère du TGV Paris-Bordeaux qui a signalé la présence de l'enfant et de son ravisseur présumé qui étaient assis en face d'elle. Cette dame a ensuite donné l'alerte à la gare de Saint-Pierre-des-Corps. "Lorsque le TGV est arrivé à Libourne, on a bloqué les portes afin que personne ne puisse sortir du train", a expliqué un porte-parole de la SNCF, permettant ainsi aux gendarmes d'intervenir.
L'enfant ne présentait pas de signes de violence mais a toutefois été examiné par des médecins. Le suspect va lui être entendu dimanche dans la soirée.
Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a félicité les gendarmes qui ont interpellé le ravisseur et a dit se sentir soulager.
Nombreux témoignages
Les enquêteurs se concentraient sur un homme. "Le suspect, un certain Ahmed, est de couleur noire, 25 ans environ, 1,70 mètre, corpulence mince, avec les cheveux en crête, vêtu d'un jean avec un dessin de lion sur la poche arrière et la jambe gauche, et d'un blouson marron à manches courtes", selon ce communiqué. "Nous n'avons pas d'éléments d'identité le concernant", a précisé le procureur.
Les policiers ont recherché également des témoins qui auraient pu voir l'enfant ou le suspect ainsi que ceux qui auraient assisté aux événements place de la mairie à Rennes où étaient présents la mère, l'oncle et la grande soeur de Rifki, ainsi que l'homme qui les hébergeait et le dénommé Ahmed.
"Parti acheter des boissons"
C'est la mère et l'oncle de l'enfant qui ont signalé la disparition du petit garçon. "Ils se sont présentés hier soir, (samedi, NDLR), en fin de journée, au commissariat", a indiqué Thierry Pocquet du Haut Jussé, le procureur de la République de Rennes lors d'un point presse dimanche. "Ils ont indiqué qu'ils étaient à Rennes vers 14 heures place de la Mairie avec les personnes qui les hébergeaient ainsi qu'un certain Ahmed, lui-aussi hébergé au même endroit et qu'ils ne connaissaient que depuis quelques jours", a-t-il précisé.
L'oncle du jeune garçon, ainsi que la personne qui les hébergeait se seraient éloignés "un moment". A leur retour, la mère de Rifki leur a expliqué que Ahmed était "parti acheter des boissons" en compagnie de l'enfant. "Ne le voyant pas revenir ils ont cherché toute l'après-midi et leurs recherches étant vaines, ils ont fini par se présenter au commissariat", a-t-il expliqué.
La famille de Rifki a tenté de rechercher le garçonnet par leurs propres moyens, en vain. "Ils sont un peu perdus car ils ne connaissent a priori pas la ville de Rennes", a noté le procureur pour expliquer le retard dans l'alerte donnée par cette famille, qui n'est pas établie dans cette ville. "On ne sait pas exactement les raisons pour lesquelles ils étaient sur Rennes", a-t-il ajouté. Ils étaient hébergés à proximité de la ville.
Visiteur, Posté le lundi 17 août 2015 11:58
excellente nouvelle ! RIFKI est de retour à la maison ! Félicitation à sa famille et Bravo à la femme qui a alerté les autorités judiciaires . Encouragements aux policiers et gendarmes qui n’aménagent pas leurs efforts pour intervenir dans de telles situations.
Nous attendons encore un excellente nouvelle des Comores : l'arrivée des groupes électrogènes demain et la fusion de certains partis politiques pour former un géant Parti qui va remporter les présidentielles de 2016.Il parait que ces partis animés par des gros leaders vont fusionner mas pas se rallier ce qui formera une force "ATOMIQUE" capable d'écraser une planète et surtout d'éteindre le volcan KARTALAH et celui de nos voisins réunionnais le PITON DE LA FOURNAISE